CFM 2019

Le réseau StelLab du Groupe PSA : un outil efficient pour relever nos chalenges scientifiques
Laurent Rota  1, *@  
1 : Groupe PSA
Expert Mech. Eng. Dir. Scientifique
* : Auteur correspondant

Le Groupe PSA a lancé son réseau StelLab en octobre 2010 en mettant en place des structures partenariales, les OpenLabs, avec des laboratoires universitaires. Cette organisation se traduit par une relation privilégiée avec un ou plusieurs laboratoires et repose, d'une part, sur une feuille de route scientifique et technologique partagée et, d'autre part, sur un mode de fonctionnement simplifié (contractualisation, gestion de la propriété intellectuelle, publications, accès croisé à des moyens d'essais, etc...). Ces collaborations permettent ainsi de s'inscrire dans la durée, d'aborder certains sujets complexes de manière plus globale et transversale, en mettant en œuvre les compétences complémentaires des partenaires ; cela se concrétise dans certains cas par la construction de projets subventionnés.

Au départ limité à quelques OpenLabs mis en place avec nos partenaires universitaires français historiques, le réseau s'est peu à peu étoffé, pour compter actuellement une vingtaine d'OpenLabs. Ils couvrent l'ensemble des problématiques scientifiques (depuis les sciences dites « dures » comme la mécanique, l'énergétique ou le génie électrique jusqu'à des thématiques comme l'intelligence économique ou les facteurs humains) et s'étendent à présent bien au-delà des frontières nationales, notamment en Chine, en Amérique du Sud et en Afrique. Au fil du temps, le fonctionnement s'est lui aussi structuré et un séminaire du StelLab, maintenant institutionnel, permet de réunir chaque année l'ensemble de ses partenaires.

Après une présentation de ce réseau StelLab, illustrée par quelques éléments de retour d'expérience sur bientôt dix années de fonctionnement et plusieurs renouvèlements d'OpenLabs, on présentera de manière plus détaillée un exemple de collaboration, dans le domaine des méthodes de thermographie infra-rouge pour l'analyse en fatigue. Cette expérience s'est déroulée spécifiquement dans l'OpenLab Computational Mechanics et a par exemple impliqué, sur quelques années, plusieurs thèses dans différents laboratoires ainsi que le séjour d'un ingénieur du Groupe PSA.

 


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