CFM 2019

Étude de la ruine d'un assemblage collé tubulaire
Jérémy Le Pavic  2, 1, *@  , Georges Stamoulis  3@  , Eric Lolive  3@  , Bonnemains Thomas  3@  , David Da Silva  1@  , David Thévenet  2@  
2 : Institut de Recherche Dupuy de Lôme  (IRDL UMR CNRS 6027)
ENSTA Bretagne
1 : Ariane Group
Aucune
3 : Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL - UMR CNRS 6027)
Université de Bretagne Occidentale [UBO]
* : Auteur correspondant

La méthode de collage structural présente de nombreux avantages comme un haut potentiel d'allègement des structures, une bonne modularité et est adaptée pour l'assemblage de matériaux de nature différente. L'intégration de ce type de liaison dans une structure industrielle nécessite des outils de dimensionnement performants. Ces outils doivent tenir compte des matériaux et de la géométrie du joint de colle. En effet, les fortes variations de propriétés matériaux et géométriques induisent des concentrations de contraintes aux extrémités du joint de colle appelés effet de bords [1]. De nombreuses méthodes sont disponibles dans la littérature ; certaines basées sur la description analytique du champ de contrainte [2], d'autres sur l'utilisation d'éléments cohésifs par méthode des éléments finis (MEF).

Cette étude porte sur le développement d'une éprouvette tubulaire sollicitée par un chargement de traction. La procédure de collage ainsi que les vérifications nécessaires pour assurer un champ de contrainte uniforme dans le joint de colle seront présentées. Plusieurs configurations ont été investiguées pour cette éprouvette ; épaisseur du joint de colle, longueur de collage, et vitesse de sollicitation. L'influence de ces paramètres sera discutée.

En complément, une étude numérique a été réalisée pour prévoir la ruine de cette structure. Le critère de ruine utilisé associe une approche en contrainte et en énergie [3]. Une modification de critère de ruine a été proposée afin d'intégrer l'influence de la vitesse de sollicitation de la structure.


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