Ce travail reprend et précise celui présenté au CFM 2017 en corrigeant une erreur grossière. Afin de clarifier le propos, il se concentre avec de nouveaux aspects sur les dessous du principe fondamental de la dynamique (PFD) et son mode d'emploi sans aborder la question de la grandeur cinématique intervenant dans la relation fondamentale de la dynamique (RFD), e.g. l'accélération, pour laquelle la discussion reste inchangée.
On se place dans le cadre de la Mécanique classique pour des systèmes étendus. La définition dynamique d'une force comme l'action mécanique modifiant le mouvement souffre de deux défauts : quelles forces prendre en compte (a priori celles de l'ensemble de l'Univers), et la dépendance de leur mesure au référentiel.
Si l'application du PFD ne pose pas de problèmes en pratique, elle s'appuie sur des choix implicites pour une classe de problèmes donnée. l'objectif est ici de montrer que, en s'appuyant sur une stratégie visant à éliminer du problème les inconnues inaccessibles (e.g. les interactions avec la totalité de l'Univers), on peut se limiter aux interactions à l'intérieur d'un Monde dont le choix obéit à certaines règles explicites. La notion de référentiel inertiel permettra de rendre une réalité aux forces dites "fictives" et de retrouver les principes des actions réciproques, d'équivalence et d'indifférence matérielle.